de Dom Carlos Filipe Ximenes Belo, Bispo Timorense.
Lançamento do 1º volume no auditório da Fundação Engenheiro António de Almeida,
no próximo dia 14 de Março de 2014 às 16h.
Vê,
para que naquilo que com a boca cantas também com o coração creias,
e para que aquilo em que com o coração crês também com obras proves.
Bonjour,
L'Equipe de Gregofacsimil est heureuse de vous convier à participer à sa première journée d'études, autour d'une Création: l'Office d'Adieu à l'Alleluia. De facture très ancienne, puisqu'il est attesté dans les plus anciens antiphonaires connus à ce jour, nous lui avons restitué sa forme primitive. Sous l'influence d'un décret du pape Alexandre Alexandre II (1061-1073) il disparaît peu à peu de la pratique. De nos jours, il ne survit qu'à l'état de traces, au rit romain dit extraordinaire, en conclusion des premières vêpres de la Septuagésime.
Pour participer à cette journée, téléchargez ici le prospectus :
http://gregofacsimil.free.fr/IMAGES/Brochure.pdf(Les inscriptions restent encore ouvertes !)
Cordialement,
Dominique Crochu
Dominique Gatté
Aperçu des travaux préparatoires :
Dans la tradition médiévale, les témoins de l'Office complet de l'Adieu à l'Alleluia sont en nombre relativement restreint. Par Office complet - et primitif - nous entendons les premières vêpres, les complies, les matines et les laudes. Les manuscrits de base ayant servi à la "restitution" sont Berlin 40047 (manuscrit de Quedlindburg, an 1018) de préférence à Hartker (Saint Gall 390-391) - et les sangalliens - moins archaïques dans leur transmission de cet Office... La photo suivante est tirée du ms de Quedlindburg, au f. 42v. Il s'agit du premier répons des matines: Alleluia! Dum præsens est:
Les témoins suivants, Metz 83 et Metz 461 possèdent l'intégralité de l'Office, le premier de Saint Arnould (monastique), le second de la cathédrale. Nous avons fait le choix de suivre le cursus monastique, à douze répons, tandis que rit cathédral n'en possède que neuf. Nous continuons à vous proposer le même répons, selon Metz 83, au folio 72v:
Un autre témoin de premier ordre est le manuscrit de Tolède, coté 44-1. Daté de la première partie du XIème, soit près d’un demi-siècle avant le décret du pape Alexandre II (autour de 1070, mais confirmant en réalité une décision de son prédécesseur Léon IX). L'Office d'Adieu y est donc toujours dans son intégralité, ce qui ne sera plus le cas pour le ms 44-2, daté de la seconde partie du XIème. L'extrait où figure notre répons Alleluia! Dum præsens est est situé au f. 47r:
Nous continuons notre périple en revenant au Nord de la France avec l'Antiphonaire du Mont Renaud, Xème siècle, à une époque où l'on est certain de trouver, ici comme ailleurs, l'Office complet. Notons, pour la première fois, dans notre parcours, un choix différent de thème d'alleluia pour les trois première antiennes de laudes. Ce n'est plus la série "Quem vidisti/puer Jesus/Omnes sitientes", mais "Ecce nomen tuum/Si manseritis in me/Domine Deus Rex omnipotens". L'ensemble de la tradition se réaccordant, à Benedicite, sur l'ANT Benedicat terra Dominum" et sur les "laudes" (les psaumes 148 à 150). Notre répons habituel se trouve ici au fol 71r:
Nous continuons logiquement notre description avec le manuscrit lat 17296, bien connu puisque, figurant sous le sigle C du Corpus Antiphonalium Officii (CAO), il désigne un manuscrit du XIIème siècle, en provenance de l'Abbaye de Saint Denis. On pourrait presque le qualifier de "Mont Renaud sur lignes" tant pour l'ordre des répons et du choix des thèmes d'antiennes de laudes ou d'invitatoire des matines (INV Christus natus est nobis). Les mélodies suivent très fidèlement la ligne neumatique de son aîné et l'on peut constater quelques glissements aux demi-ton supérieurs (un seul exemple: au répons Alleluia! Delectatio bona, à "divitiæ mulTÆ"). En dehors de ces situations bien ciblées, d'autres passages, en dehors de "l'Adieu", confirment ce lien très fort entre le Mont Renaud et St Denis... Notre répons se trouve au f. 85v:
Le témoin suivant de la tradition de St Maur contient encore la totalité de l'Adieu, ce qui ne sera plus le cas du Ms 12044 de la BNF, issu de la même famille, mais écrit un siècle plus tard. Nous retrouvons la disposition liturgique de nos premières descriptions, à savoir celle du manuscrit de Quedlindburg, y compris les trois premières antiennes des laudes, affiliées au modèle "quem vidistis".
La neumatique du lat 12584, moins fine que celle du Mont Renaud, révèle des notes bien plus attirées par les cordes fortes FA et DO que ce dernier (nous attirerons l'attention sur un seul exemple: au R. Multiplicentur anni tui, à "TUi", le pes d'articulation syllabique du Mont-Renaud (71v) est devenu un unisson à St Maur (Paris, BNF, Latin 12584, 265v) :
Poursuivons notre inventaire des témoins de l'Office complet de l'Adieu en nous dirigeant vers le Nord de l'Italie. Nous commençons avec le ms Monza C 12/75, du Xème siècle, d'une écriture qui n'est pas sans rappeler la notation sangallienne ( plus précisément neumatique italo-sangallienne). Retenu parmi les douze témoins clés de la liste du CAO, il figure dans la liste de rit romain avec le sigle M. Il emprunte quasi à l'identique la liste et la ligne mélodique du ms de Quedlindburg (Berlin 40047), base de notre étude. Le répons Alleluia! Dum præsens est situé au f. 135r:
Deux autres "membres romains" du CAO connaissent l'intégralité de l'Adieu. Le premier, dans l'ordre des sigles, le E, Ivrea 106. Comme le ms de Monza, nous avons à nouveau un témoin proche de la tradition de Quedlindburg, laudes comprises. Une petite originalité: placé en 10ème position, le R Signata est in thesauris meis est un répons rare, signalé pareillement par Vérone 106 (signe V du CAO). La base Cantusdatabase ne connaît pas d'autre témoin pour ce répons, que l'incipit du verset permet de discerner qu'il appartient au 7ème mode. Le répons Alleluia! Dum præsens est, que je ne présente plus, figure constamment en tête de l'Historia. Ici, selon l'étiquetage réalisé en 1905 par les moines de Solesmes, c'est au f. 26r :
Pour voir la suite vous pouvez vous inscrire à notre page fb :
https://www.facebook.com/events/233860740119619/
Et pour approfondir cette étude, vous pouvez vous inscrire à notre journée de samedi :
http://gregofacsimil.free.fr/IMAGES/Brochure.pdf
Introitus Gaudeámus, in Missa S. Iosephmariae Escriva de Balaguer, Presbyteri, 26 iunii. Cântico de Entrada para a Missa do Santo Fundador do Opus Dei. Descarregai o PDF daqui. |
In sollemnitatibus et festis, introitus Gaudeámus sempre cantari potest, si propria verba mysterii vel sancti celebrati facile in melodiam insereri possunt.Que foi o que fiz. Na secção de cuius &c. coloquei sollemnitate para quando a Missa é celebrada solenemente (nos centros da Obra, etc.) e festivitate quando não. No versículo salmódico que vem depois da antífona coloquei o texto de Jeremias 3,15.
Un pensiero di GIACOMO BAROFFIO per i VENTI ANNI DALLA MORTE DI ARTURO BENEDETTI MICHELANGELI (CG = Canto Gregoriano; ABM = Arturo Benedetti Michelangeli)
Dall’inizio degli anni ’80 – quando sono stato catapultato a Roma per insegnare canto gregoriano al PIMS – spesso mi è stato chiesto: “Quale disco mi consiglia di ascoltare per imparare a eseguire bene il CG?”.
La prima volta sono stato un po’ disorientato e ho iniziato a passare mentalmente in rassegna varie incisioni: Decca, Archiv … Ma presto ho voltato pagina e senza hesitation ho detto, ed è quanto ho in seguito sempre ripetuto e dico ancora oggi: “Per imparare a cantare il CG, il miglior maestro in assoluto è Arturo Benedetti Michelangeli!”. “Ma non è un pianista?”. “Che cosa importa? Imparate da lui il fraseggio, il senso che dà alla frase nella sua unità, il peso specifico che attribuisce a ogni singola nota. Basta ascoltare quando suona dei segmenti, anche brevi, di una scala. Le singole note sono tutte diverse l’una dalle altre. Esprimono una dinamica che è vita”.
All’inizio degli anni ’90 ho avuto una conferma della mia opinione. Parlando di CG e di ABM, il M° Facchinetti di Brescia mi ha rivelato quanto fino allora non sapevo. ABM gli aveva confidato una volta che amava il CG e si era ispirato al repertorio liturgico sino dalla sua giovinezza.
Il problema dell’interpretazione musicale è assai delicato. Ai dattilografi della tastiera – che macinano il massimo numero di note nel minor tempo possibile - e ai funamboli della voce – che volteggiano nei melismi impacciati in una grande confusione che annulla ogni armonia di movimento – ricordo che le note sono l’elemento necessario sì, ma totalmente insufficiente per creare la musica.
Senza un atto creativo dello spirito umano, animato dal Paraclito, ogni sforzo è vano. Per cantare il gregoriano occorre prima di tutto pregare. E la preghiera trasfigurerà le note. Come insegna ancora oggi il mistico Arturo.